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Important message: During the Water Festival, the restaurant will be closed from 14th to 15th November 2016. We will reopen our doors on 16th Nov. at 6pm. Thank you, wish you all the best and have a nice fun with boat race game!

The cambodian Water Festival (variously spelled in the original Khmer as Bon Om Touk, or Bon Om Thook, or Bonn Om Teuk, or Bon Om Tuk) takes place once a year, on the full moon of the Buddhist month of Kadeuk (usually in November). It celebrates a major natural occurrence: the reversing flow between the Tonle Sap and the Mekong River.
For most of the year, the Tonle Sap empties into the Mekong River. However, when the rainy season arrives in June, the Mekong rises, reversing the flow to dump water into the lake, increasing its size ten-fold. When the rainy season ends in November, the Mekong drops once more, allowing the current to reverse again, emptying the excess waters of Tonle Sap back into the Mekong.
This natural occurrence is celebrated in Cambodia with three days of festivals, fluvial parades, boat races, fireworks, and general merriment.



An Ancient Thanks to the River
Then as now, Tonle Sap is a major focus of life for many Cambodians. It's a source of livelihood for fishermen and farmers alike - it's rich in fish stocks, and the silt deposits left by the floods fertilize the fields. No wonder Cambodians have celebrated Bon Om Touk for centuries - it's a way to give back to the river that's given them so much.
Bon Om Touk dates back to the 12th century, to the time of the Angkorian King Jayavarman VII. The Water Festival was celebrated by the King's Navy to kick off the Cambodian fishing season - the fluvial festivities are meant to keep the river divinities happy, ensuring a bountiful harvest of rice and fish for the year to come. A competing story holds that Bon Om Touk was a way for the King to prepare his navy for battle. At Bayon near Siem Reap, naval battles have been carved into the stonework, depicting boats not that much different from the boats that race on Tonle Sap today.



Three ceremonies underpin the entire Bon Om Touk celebration:

Loy Pratip: an evening fluvial parade, featuring beautifully-illuminated boats lighting up the waterways. Government institutions sponsor each of the boats on parade.



Sampeas Preah Khe: the salutation to the moon. The full moon is supposed to be a good sign for the coming harvest, which is why Cambodians make sure to give thanks to it on Bon Om Touk, and pray for a bountiful harvest ahead.
  




Auk Ambok: at midnight, celebrants gather at temples to eat ambok ("flattened rice"), a holiday rice dish. Ambok is simply rice fried in the husk, pounded to remove the husk, and mixed with banana and coconut.



Three Day Celebration
People come from far and wide to join the celebrations. School is closed, and most workers go on vacation. Upwards of a million Cambodians gather at the river banks to celebrate; those who can't find hotel rooms often just camp out along the streets!
Certain roads near the river are blocked against motor traffic, allowing the thousands of celebrants to walk among the streets, sampling the festival's entertainments.
Bon Om Touk lasts three whole days. Many out-of-towners converge on Tonle Sap, whole communities going en masse to enter their boats in competition.
The colorful racing boats are arguably the main stars of the event. They have bright paint schemes, often with eyes painted on the prow to protect against evil. The biggest boats are over a hundred feet long, crewed with up to eighty oarsmen.
Unlike Western boat races, Cambodian boat crews face forward. Many boat crews are complemented with a colorfully-costumed lady at the prow dancing to the beat of the drums.
For the first two days, races are run with two boats each, with the big race happening on the last day, when all the boats take to the river to compete.
While the contestants pair off to compete in the middle of the river, the river's edge teems with boat crews practicing for their upcoming run, making for a brilliant display with their colorful shirts festooned with their sponsors' logos.
In the evenings, the festivities continue with carnival rides, traditional music performances, and dances.

A wholesome carnival atmosphere prevails for the Water Festival's duration - food and drink overflow in the streets, Khmer pop bands entertain the crowds, and the riversides are packed to capacity with punters cheering their favorite boats on.

Touich Restaurant: Un tremplin professionnel pour les jeunes cambodgiens




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Touich (à droite) accompagnée de toute son équipe, Siem Reap, février 2013

« Ma femme aurait rêvé d’avoir un plus grand accès à l’éducation et à l’information quand elle était jeune. On a donc décidé de monter un restaurant de cuisine familiale khmer pour financer des études de jeunes en reconstruction. » Le rêve de Sobey et sa femme Touich (proncez « Touille ») est aujourd’hui devenu une réalité pour plus d’une vingtaine de jeunes Cambodgiens vivant à Siem Reap, la ville de départ pour visiter les temples d’Angkor. Certains ont déjà intégrés la vie active dans des hôtels de luxe ou des restaurants de Phnom Penh et gagnent près de cinq fois le salaire mensuel moyen cambodgien (60 à 70 $). Les autres sont encore en formation sous les yeux attentifs d’un couple devenu leur bonne étoile et qui les considèrent comme leurs propres enfants.

Une formation en alternance à temps plein…
Malgré le côté très paternaliste de Sobey et sa femme, qui hébergent tous ces jeunes, leur vie est encadrée d’une rigueur proche de celle d’une vie de caserne. Tous les matins, le réveil sonne à 5h tapante. La journée commence alors par faire son lit correctement, nettoyer les chambrées et la préparation impeccable du petit-déjeuner. « C’est la clé de leur succès, explique Sobey : la rigueur ». Ensuite les plus jeunes vont au collège et les autres à l’université où ils mènent des études ambitieuses allant du droit à la finance, en passant par la comptabilité ou le tourisme. Et pour intégrer ce programme, tous se sont engagés à obtenir un diplôme de niveau Master 2. « C’est la règle », précise Sobey.

… qui débouche sur un emploi
Quand tout le monde est rentré à la maison, les cours continuent avec le maître des lieux. Au programme : culture générale, savoir-vivre et français. Un plus dont ces jeunes peuvent bénéficier grâce à Sobey qui a passé du temps en France où il s’est formé au management et à la cuisine. Après le repas et un court repos, les jeunes suivent des cours d’anglais dans une école tenue par des moines. Là encore, rigueur. Et enfin, à partir de 18h, selon la spécialisation de chacun : mise en place du restaurant, réception des clients, service en salle et cuisine. Fin de journée : 23h, coucher : minuit. Et ce, 7 jours sur 7, mais avec tout de même quatre semaines de vacances et des days off. « Un gros rythme je le sais, concède Sobey, mais c’est le seul moyen pour eux d’y arriver. » Et ça marche. Depuis le lancement du projet en 2007, dès qu’il y a une opportunité de travail les recruteurs viennent directement de Phnom Penh pour embaucher les jeunes de Touich et Sobey. Un énorme succès pour des jeunes en reconstruction et revenus parfois de loin.

60% des bénéfices financent l’éducation des jeunes
Cette initiative est financée par les bénéfices que dégage le restaurant de Touich qui y consacre 60% des recettes. Les jeunes du programme sont ainsi nourris, logés, suivent une formation universitaire et/ou professionnelle et perçoivent un salaire entre 40 et 200$ selon leur âge. Si vous voulez participez à ce projet et que vous aimez le tourisme (inter)actif, Sobey propose également aux touristes des virées dans sa Jeep de 1964, tout droit sortie d’un film de guerre, pour leur faire découvrir les environs de Siem Reap. « C’est un bon moyen d’entrer en relation directe avec la population locale et de participer à la vie d’un village », explique-t-il. Vous pourrez ainsi apprendre à faire du sucre, donner un cours de français dans une école ou comme c’est arrivé à une sage-femme en visite : accoucher une femme en urgence et sans matériel. Souvenirs mémorables garantis.

Sunny, 21 ans : « Je suis la première à faire des études dans ma famille »Sunny
« Je suis très heureuse de faire partie de ce programme car cela me permet de faire des études et d’accéder plus tard a un meilleur statut. J’ai commencé en 2010 comme serveuse et aujourd’hui je suis chef de salle. En parallèle je suis en première année d’études de banque à la fac. J’ai choisi cette filière car il est facile pour une femme de trouver du travail dans ce secteur et c’est très bien vu. C’est une grande fierté pour moi car je suis la première à faire des études dans ma famille et mon salaire me permet de les aider. J’ai huit frères et soeurs. Les journées sont longues et parfois je suis très fatiguée mais je tiens car je pense à mon avenir. C’est très important pour moi. Je veux m’insérer dans la vie professionnelle afin que le regard sur ma famille change et gagner le respect de la société. »
Yorl, 27 ans : « Je veux devenir chef de province pour sortir le Cambodge de la pauvreté »

IMG_6516« Quand j’ai rencontré Sobey, je ne trouvais pas de travail. Mon père avait même dû vendre son petit bout de terrain pour vivre. Mais en 2007, j’ai participé au lancement du restaurant avec ma soeur Touich et Sobey. Depuis je touche un salaire qui me permet de payer mes études de droit dont les frais de scolarité varient entre 370 et 500$ par an. Ca a changé ma vie. Je peux étudier et aider ma famille à présent, ca me fait du bien. J’ai choisi le droit car je veux protéger ma famille. Si on ne connait pas ses droits on peut se faire écraser. Quand j’aurais terminé mes études d’ici un an, je veux devenir fonctionnaire et prétendre plus tard au poste de chef de province. J’espère ainsi pouvoir aider les gens en faisant construire des routes, des ponts et améliorer le niveau d’éducation actuel. Sans cela les Cambodgiens ne pourront jamais sortir de la pauvreté. »
Publié par: Angel Herrero Lucas - Journaliste
http://www.asileenasie.wordpress.com

La gazette des rizières

Voici ici contée la découverte d’un tour de force mené par un jeune restaurateur de Siem Reap, qui propose , à ses heures perdues, de vous faire découvrir son pays, grâce à une virée en jeep plus que complète, et d’une richesse à vous laisser le cœur et l’esprit empreints d’une fragrance de jasmin et de fleur de frangipanier indélébile.

C’est que Sobey et sa fameuse « Ninie » (facsimilé de Jeep Willys française), ont plus d’un tour dans leur boîte à gants, pour aiguiser la curiosité enthousiaste du voyageur néophyte ….

Suivant les attentes de ce dernier, les propositions d’itinéraire sont ouvertes. Sobey, connaissant la région comme le fond de sa poche, mets en avant des idées de parcours diverses et variées pour exciter encore plus l’appétit du touriste curieux…A bon entendeur s’amuse… Globe-trotter amical, baroudeur de la rizière, aventurier ami de la nature, gourmands d’exotisme, amateurs de nouveautés, tous peuvent être servis.

Ne reste plus qu’à démarrer…

Et vous voilà partis pour une journée d’exploration où tout captive. Les sentiments se mélangent : charmé, parfois désorienté, souvent emballé, époustouflé, ou amusé, mais jamais déçu. Sobey sait rebondir et les amortisseurs de Ninie aussi…

A vous de savoir vous accrocher maintenant pour parcourir les pistes de latérite poussiéreuses, ne pas s’embourber sur les digues angkoriennes détrempées par l’orage de la veille et rebondir sur les chaussées déformées par le passage des charrettes à bœufs….

La découverte commence par les rizières avoisinantes Siem Reap, où d’étranges rencontres se font au détour d’un palmier à sucre. Un drôle d’alpiniste est perché en haut du dit palmier à et redescend à notre arrivée. Il est entrain de récolter la sève des palmes pour la mettre dans des Bampong (bambou faisant office de récipient). Dégustation du frais nectar et tentative d’escalade du si grand végétal sont de mise (conseillé au spécialistes de la varappe, les autres s’abstenir)….

Puis, le tour se hasarde au gré des envies de chacun : visite d’un village traditionnel cambodgien ou d’un atelier de tissage dans une pagode excentrée, séance musicale sous une maison sur pilotis avec tous les enfants d’un village, visite d’une école et premiers balbutiements de la si difficile langue khmère…Tout est prétexte à s’arrêter sur la route….parsemée de surprises pour l’œil qui veut bien les voir…

Sobey se plait à servir de guide : il aime raconter son Histoire, anecdotier inégalable au bagou achalandé, il vous décrit pourquoi tel tank est perdu là au milieu d’une rizière, vous explique comment pêcher avec un panier en rotin, ou vous apprend à différencier un héron cendré d’un pélican blanc…..

Il se peut qu’il vous conte un peu de l’histoire de ces grands rois bâtisseurs qui érigèrent jadis les monuments angkoriens…en vous dénichant un petit temple dérobé dans la forêt, et si bien caché que le touriste habituel jamais ne s’y aventurerait…

Les paysages se suivent et ne se ressemblent pas…..Pourtours du Phnom Bok, rizières, buffles gadouilleux pacageant dans les « kleangs » secrets d’AngkorThom, trouée dans la forêt humide, couchers de soleil au Phnom Krom, ballade dans les champs de lotus…

Des surprises encore : comme un pique-nique improvisé au Baray occidental, en famille, puisque c’est dimanche et que les cambodgiens aiment venir batifoler dans les eaux du grand réservoir. Bouée en chambre à air, poulet grillés, nattes et hamac, baignade, ananas frais…tout est là pour apprécier un moment de détente bien mérité.

Cette expédition prendra fin à la tombée du jour, au moment même où un bruissement allant crescendo dans le cœur de la forêt vous prendra le cœur ; bruissement émis par le son du macrocosme ambiant ; crapauds-buffles, criquets, geckos, cigales… se réveillant avant leur sortie nocturne….

Et c’est autour d’un bon « pastagua » ou bien d’un mojito khmer à son restaurant "Touich" que la journée prendra fin, les discussions allant bon train sur tous les « presque déjà » souvenirs de cette ballade au cœur du Cambodge…

Alors merci à toi Sobey pour cette échappée belle, si étonnante, palpitante et attachante à la fois.

J.D, reporter d’un jour, Angkor, Avril 2011.

Trip 28 july 2010.


My little trip with Jacques and Erine.

Last Saturday, a couple of French tourists reserved a ride with me around Siem Reap in a jeep. This weekend seemed so sunny that I had not taken the decision to change my wheels in mud cleats. After a short briefing and a good coffee, we left for the adventure.
I chose one of my most beautiful circuits, following a trail toward the temple of Chau Srei Vibol. This road is actually a dike built during the Khmer Rouge period. It was necessary at that time because of rising waters from the Tonle Sap, which was inundating villages. But it is also built on an old royal road, which, starting in the east, led directly to the temples of Angkor. Halfway there, we veered south to get another small track through remote villages, to explore the production of alcohol palm. We stopped at a producer to understand the process of making alcohol. I served as translator and completed his explanation by my personal knowledge. For the moment, everything was going well, Jacques and Erine were happy, very interested and had many questions for me ...

After our short break we took the road towards Phnom Bok. No luck, the rain slowly began to come. After passing through beautiful scenery and circling the City of Angkor by Angkor Village Krav, the problems started at the East Baray.
Indeed, in this season, the artificial lake, dug under Jayavarman 7 to power the city of Angkor Thom, is dry. My companions asked me if we could get inside for lunch. The landscapes of rice fields were so majestic that I did not refuse. But the rain began to be increasingly nasty.
I rarely saw the rain also violated that day. The meals lift off with the storm. We were sheltered under a plastic sheet and we were all wet. To my surprise, my clients found the situation very amusing and burst out laughing ... But the situation became less funny when we saw my dear Nini, my French 1964 jeep stuck in the sand at the height of its wheels.

I tried everything. With 4WD, 2 wheel drives!!... There was nothing we could do; she is stuck because of the rising waters. Villagers came to help us dig to clear the wheels, pushing, pulling, and lifting ... still nothing we could! During 4 hrs, we tried to get Nini out of the trap. But the more we were doing maneuvers, the more it sank. We were really tired and desperate. And Nini seemed to want to spend the night here. I was walking up the dike and hoping for a few miles to find a solution to bring the tourists home. But I also knew that nobody would be crazy enough to come and help us in this place that had become a swamp.

I still decided to go, leaving my friends waiting. And it was on the way that I met an old man pulling a cart of stones. It was our last chance! Three grown men, a woman driver, 4 wheel drive and above a carpet of stones under the wheels, should be enough to save Nini. I knew the French girls were stubborn, capricious, but Nini was the exception. In two rounds of wheels, she proudly emerged from the sand moving. We went back and stayed a while on the dam to watch the sunset. My visitors did not say anything ...
When we got home, I offered them a meal. I apologize for the mishap. I suggested gratuity for the tour, but they refused and paid me all. They did not look angry or happy either. I was very embarrassed ...

The next evening, after bringing Nini for a check up at the garage, my two French tourists returned to the restaurant. I thought it would be to complain, but instead they said that they had made the most beautiful and best trip of their life with Nini and me.
Jacques, Erine, Thanks you very much!
I have already provided blankets and tents for your next trip !!!.